lundi 19 septembre 2016

Compte-Rendu Club de Lecture [Séance du 18/09/16]

Participantes : Leslie ; Sabria ; Sarah ; Colyne ; Caro
Lieu : Chez Leslie, merci pour son accueil
Chronique écrite par : Arcaalea

[Vous trouverez un lien vers les quatrième des couvertures des livres cités en cliquant sur ces mêmes couvertures ^_^]


LESLIE

Leslie a donc commencé la séance, avant que toutes les autres n'arrivent puisque j'étais très en avance, par me parler du film Frantz qu'elle a été voir en VOSTFR et qu'elle a adoré ! (En même temps, avec Pierre Niney, on a peu de chance d'être déçu ^_^. D'ailleurs, il parait qu'il parlait également allemand, du coup je suis curieuse de le voir moi même en VOSTFR !)


Ensuite, quand toutes les participantes furent présentes, toutes bien installées autour d'un bon thé et d'un bon jus d'orange (il y avait tellement de choix de jus que Colyne et moi avions du mal à nous décider :D Nous étions déjà en rébellion puisque nous ne buvions pas de thé !!), Leslie a prit la parole en premier.

Elle nous a rappelé son abandon de l'oeuvre de Proust, et nous a déclamé son amour pour Aragon. Aragon qui parle de Proust dans des termes qui, d'ailleurs, plaisent beaucoup à Leslie. Puisqu'elle en pense la même chose !
Je n'ai malheureusement pas réussi à trouver la citation exacte d'Aragon, mais de ce que j'en ai compris, Aragon aurait dit que l'oeuvre entière de Proust aurait pu être résumée en seulement quelques phrases. (ce qui aurait bien arrangé Leslie, apparemment :D )

S'ensuivirent bien sûr plusieurs joutes verbales entre Joyce et Leslie (Joyce étant une fervente fan de l'oeuvre de Proust). C'est toujours un vrai plaisir de les voir toutes les deux se déchirer sur des sujets littéraires. En général, les autres personnes présentes rient beaucoup.

Leslie : Il ne faut pas lui en vouloir, elle est dixeptiemiste.

J'ai moi même adoré plusieurs citations que j'ai trouvé de Proust, et je tiens donc à lui rendre un peu de sa superbe dans cette chronique :



"Le souvenir d'une certaine image, n'est que le regret d'un certain instant."

"Une heure n'est pas qu'une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats."

"L'absence n'est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences?"


Je n'irai pas jusqu'à avoir envie de lire l'oeuvre de Proust, mais en tout cas, j'aime son écriture !

Leslie nous parla donc d'une oeuvre d'Aragon :



"Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire."

Puis des Misérables, dans lequel elle a atteint le tome concernant Cosette :


"On n'empêche pas plus la pensée de revenir à une idée que la mer de revenir à un rivage. Pour le matelot, cela s'appelle la marée ; pour le coupable, cela s'appelle le remords. Dieu soulève l'âme comme l'océan."

J'ai appris grâce à Joyce que le prénom Cosette est devenu un éponyme (qui donne son nom à...) grâce à cette oeuvre. Et encore une fois, je me dis que Victor Hugo, c'est vraiment un fucking genious ! (vous la sentez la grosse objectivité ? :p )


JOYCE
(Sabria)

Passons maintenant à notre gourou à toutes. Celle qui, quand elle prend la parole, nous subjugue par sa culture et sa façon bien à elle de raconter des histoires et l'Histoire. Sabria, on pourrait l'écouter pendant des heures et des heures sans jamais se lasser une seule seconde (prévoir tout de même un petit casse-croûte au cas où !)

Joyce a donc tout d'abord commencé par nous parler d'une lecture qu'elle a effectué en VO (donc, en anglais) :


"Nous sommes tous victimes de quelque chose. Ne fût-ce que d'être en vie."

Puis elle a continué avec un auteur que j'adore :


Victor Hugo aurait écrit ce recueil pendant la chute du Romantisme et après le décès de sa fille.

"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour sera pour moi comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur."

Ce poème a été récité par Leslie, que nous avons toutes applaudies car c'était fort en émotion !

Joyce a continué avec un livre qui me faisait vraiment flipper de part sa couverture :


"Quelle importance pourrions-nous attacher aux choses de ce monde? L'amitié ? Elle disparaît quand celui qui est aimé tombe dans le malheur, ou quand celui qui aime devient puissant. L'amour ? Il est trompé, fugitif ou coupable. La renommée ? Vous la partagez avec la médiocrité ou le crime. La fortune? Pourrait-on compter comme un bien cette frivolité ?"

Malgré cette couverture peu avenante, comme toujours, Sabria a réussi à nous passionner !
Elle nous a choqué avec le début de ce livre qui paraît plaisant et très romantique puisque Rancé vit une belle histoire d'amour avec sa fiancée, la duchesse de Montbazon. Duchesse qui meurt dans des circonstances dramatiques.

Nous avons appris que la phrase : "Passer à la trappe" vient de l'Abbaye Notre Dame de La Trappe, endroit austère où finit Rancé.

Règle tacite : muette 
[Merci à Joyce de nous rappeler, si elle passe par là, où est le rapport avec Tacite (l'historien romain) car, mea culpa, je n'arrive pas à m'en souvenir !!]

Et pour finir, voici la dernière oeuvre que nous a fait découvrir notre chère membre illustre :

"Notre grande erreur est d'essayer d'obtenir de chacun en particulier des vertus qu'il n'a pas et de négliger de cultiver celles qu'il possède."

Hadrien, Empereur Romain, fou amoureux d'Antinoüs (selon Joyce, Antinoüs était adulte, mais j'ai lu ailleurs qu'Hadrien était pédéraste et qu'il aurait connu Antinoüs alors qu'il n'était encore qu'un petit garçon, donc à voir !!)
Joyce nous a fait remarquer à quel point la beaugossitude d'Antinoüs est avérée :


Sarah a surenchérit (certainement pour embêter Leslie) en nous faisant remarquer que Proust également était charmant (avec sa petite barbe bien comme il faut) ;

C'est vrai qu'il a petit quelque chose de particulier
(mais personnellement, ses yeux et sa coiffure me dérangent !)

Leslie a demandé si Le mur d'Hadrien avait un rapport avec l'empereur Hadrien dont nous parle Joyce, et c'est bien le cas :  Ce mur avait pour objectif de protéger l'empire romain, dont l'Angleterre au nord, des attaques des barbares. [Sources : wikipedia]


L'Empereur aurait également beaucoup fait pour la cause féminine (ce à quoi Leslie a répondu en plaisantant qu'elle appellerait son enfant comme lui si jamais c'est un garçon). Hadrien aurait fait en sorte que les femmes aient un droit de paroles sur le choix de leurs futurs époux. (c'est bien sympa de votre part, Monsieur !)

N.B. : Vous remarquerez que Joyce n'a pas du tout joué le jeu, et que c'est elle qui a parlé de le plus longtemps ET qui a présenté le plus d’œuvres JE DIS CA JE DIS TOUT :p


COLYNE

Colyne, membre le plus récent de notre club, qui a enfin pu rencontrer quasiment la totalité des autres membres ce jour-là, nous a présenté avec un plaisir manifeste sa première lecture de 2016, et son premier coup de coeur également : 


"– Si rien n’est réel, alors quelle importance ? a-t-il répondu. C’est ici que tu vis. Ça ne suffit pas à rendre tout ça suffisamment réel ?"


L'héroïne est schizophrène, et cela nous a permis de discuter sur ce sujet (que je connais peu), et sur les maladies et handicaps en général. 
J'ai frustré Colyne puisque je lui ai demandé de ne pas me spoiler la fin. J'ai envie de le lire depuis quelques temps, mais l'intervention de Colyne a encore plus confirmé mon enthousiasme.

Bien évidemment, comme nous l'a confié Colyne, ce livre est une romance car elle adore qu'il y ait des romances dans les livres qu'elle lit (et je la comprends !!). Une romance un peu spéciale puisque l'héroïne ne sait pas si le garçon qu'elle rencontre est réel, ou s'il fait partie de ses visions chimériques !!

Pour finir, je ferais la même remarque que Colyne : La couverture du roman est magnifique !


ARCAALEA
(Caroline)
(Alias : The Evil Queen)

Je finis bien évidemment par le livre que j'ai voulu présenter, livre qui m'a bouleversé, mais qui m'a aussi donné beaucoup d'espoir :


« Être libre de mourir comme on le souhaite, c’est aussi être libre de vivre comme on l’entend. »

Ce livre a pour thème la dépression et le suicide assisté médicalement. Ce sujet très lourd a donné lieu à un vrai débat sur la dépression, ses conséquences, le fait que certaines personnes n'arrivent pas à comprendre les personnes qui en souffrent.
J'ai aussi pu me rendre compte que mon avis sur le suicide assisté n'était pas si tranché que cela. Car c'est un sujet bien trop complexe, que cela dépend bien évidemment des cas, et surtout que je respecte les choix de tout le monde.
Malgré tout, j'ai fini en disant que ce livre m'a aidé à prendre conscience encore une fois que la vie vaut d'être vécue, même dans la souffrance, ne serait-ce que par respect pour toutes ces personnes qui elles ont perdues la vie sans avoir eu le choix.

Colyne était en souffrance totale de ne pas connaître la fin, j'ai donc finis par la raconter. Nous avons donc toutes pu voir comme Colyne peut être quelqu'un de passionnée car elle a hurlé de rage et de frustration (décidément, c'est une habitude chez moi de la frustrer ahahah) !


Ce compte-rendu s'arrête ici. Je remercie chaleureusement Joyce, Sarah, Leslie et Colyne pour leur participation, leur gentillesse, leur humour, leur passion. Chaque moment passé ensemble est du pur bonheur pour moi.

A la prochaine pour de nouvelles aventures livresques (et de nouveaux potins classiques grâce à Joyce, je l'espère :p )

samedi 23 mars 2013

Club en pause


Bonjour les amis,

Pour cause d'agendas trop chargés, nous mettons le club de lecture en pause pendant quelques temps.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informer de notre retour...

En attendant, bonnes lectures !!!

A bientôt,

Les admins

vendredi 25 janvier 2013

Livre pour la rencontre du mois de Mars



Le livre qui a été choisi est :



Résumé : 

Chagrin d'école est un roman autobiographique sur le parcours psychologique d'un cancre dans le système scolaire, en plus de plusieurs réflexions et anecdotes sur le propre parcours de l'auteur qui était lui même un très mauvais élève.

Ce livre sera donc à lire pour la fin du mois de Mars Nous discuterons alors tous ensemble durant la rencontre de nos ressentis. (sachez évidemment que s'il ne vous tente pas du tout, ou que vous l'abandonnez en cours de route, vous pouvez tout de même venir durant la rencontre, si vous le désirez, car nous discutons également durant un second temps de nos autres lectures ^^)

Les Fondatrices vous souhaitent à tous et à toutes une très belle lecture !

*********

Liste des inscrits pour la rencontre du 
vendredi 29 Mars 2013 à 18h30
Au café du théâtre sur la place de la Comédie
(Au 1er étage)

Joyce
Arcaalea

N. B. : N'oubliez pas de nous avertir de votre présence par commentaire, facebook ou mail ^^

mardi 15 janvier 2013

Thème et Propositions de livres pour Février-Mars

Bonjour à tous ! 

Trois thèmes ont été proposés :

- ROMANCE
- CRITIQUE DE LA SOCIETE
- ESSAI

Le hasard a voulu que le thème tiré au sort soit : 

ESSAI



Nous lirons donc pour le mois de décembre un Essai. Vous pouvez d'ores et déjà nous communiquer vos propositions en commentaire de ce message, sur la page facebook du blog ICI ou encore à notre adresse courriel de contact : lireamontpellier@hotmail.fr

Faites-nous part de vos idées ! (Sachez que si dans cette liste un ou plusieurs livres vous tentent plus que les autres, vous pouvez nous le dire et nous lui donnerons un point en plus pour qu'il ai plus de chance de se trouver dans la liste des choix pour les votes lors de la rencontre du mois d'octobre du club ^^)

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Nous on pense déjà à :


Comme un roman 
(197 pages)


Chagrin d'école
(297 pages)


Mange, Prie, Aime
(506 pages)


Mort aux cons
(409 pages)


Métaphysique de l'amour, Métaphysique de la mort
(180 pages)




mercredi 19 décembre 2012

Compte rendu de séance du 30/12/2012

Rencontre autour de l'Histoire sans fin de Michael Ende


Organisation et impressions générales :
Fin de l'automne oblige, nous avons retiré nos quartiers au premier étage du café du Théâtre. Seul un participant a pu lire le livre en entier, en effet, période d'examens et emplois du temps harassants obligent, certains ont dû différer leur lecture. Un grand merci donc aux lecteurs qui ont pu animer le débat! Cependant, afin d'élargir le choix des livres retenus pour une lecture commune et d'offrir un temps de lecture plus confortable, nous avons décidé de lire un livre tous les deux mois. Les rencontres seront toujours mensuelles ce qui nous permettra de nous retrouver pour partager un repas et échanger librement sur la littérature et plus si affinités!

Autour de l'oeuvre :
L'histoire sans fin, comme son nom ne l'indique pas, est un ouvrage de Michael Ende (das Ende = la fin en allemand. Oui j'ai tenté un jeu de mots. Et oui, il faut rigoler. Merci.) Pour bon nombre de lecteurs d'aujourd'hui, ce titre évoque d'abord un film fantastique destiné aux enfants et qui a connu une large diffusion dans les années 90. Vous étiez donc très enthousiastes à l'idée de découvrir l'ouvrage ayant inspiré cette adaptation cinématographique qui a bercé votre enfance. Comme c'est touchant. Face à un tel engagement émotionnel de la part de tous les partis, vous vous doutez bien que cette rencontre se termina par un atroce bain de sang un débat farouche. Entre un jeune homme acharné et fanatique prêt à vendre son âme à Méphistophélès pour élever ce texte sur l'autel de la gloire et une jeune fille brisée dans son élan de lectrice nostalgique (du film bon sang! faut suivre un peu!) par un héros un peu trop exubérant. Autant dire que la lutte fut interdite aux moins de 18 ans passionnée. Dans tous les cas vous avez apprécié l'originalité de l'univers et le fait que le grand méchant soit le "Néant" coup de poker de l'auteur qui fait ici un clin d’œil aux peurs enfantines du noir et autres monstres inimaginables cachés sous le lit. La principale critique portait sur la seconde partie du texte jugée trop lente et descriptive venant ainsi trancher trop amèrement avec les débuts prometteurs du roman.

Bilan :
Encore une séance intéressante qui malheureusement n'était pas très longue étant donné les impondérables de chacun. Nous sommes dors et déjà pressées de vous retrouver à la séance prochaine pour discuter de littérature - peut-être autour d'un repas? Dans tous les cas, nous nous retrouvons dans deux mois pour lire La Vierge en bleu de Tracy Chevalier (l'auteur de La Jeune Fille à la perle). N'oubliez pas de nous avertir de votre présence par mail, sur le blog ou par facebook. Dans tous les cas, essayez d'éviter les désistements de dernière minute (parce qu'on a vos noms, vos adresses, vos mails, et ça va saigner) parce que nous ne vérifions pas nécessairement le facebook avant de commencer ce qui nous conduit parfois à attendre d'inexistants retardataires avant d'ouvrir la séance. Merci à tous!

KiSs kIsS <3<3<3!!!!!!!!!!!!!!

dimanche 2 décembre 2012

Livre pour la rencontre du mois de Janvier 2013



Le livre qui a été choisi est:


Résumé : 

Récemment arrivée des Etats-Unis avec son mari, Ella Turner a du mal à trouver sa place dans cette bourgade de province du sud-ouest de la France. S'y sentant seule et indésirable, elle entreprend des recherches sur ses ancêtres protestants qui eurent à fuir les persécutions. Elle est alors loin d'imaginer que cette quête va bouleverser sa vie. Quatre siècles plus tôt, en pleine guerre de religion, Isabelle du Moulin, surnommée " La Rousse " en raison de sa flamboyante chevelure, risque un procès en sorcellerie pour le culte qu'elle voue à la Vierge Marie. Cependant, l'enfant qu'elle porte ne lui laisse d'autre choix que d'entrer dans l'intolérante famille des Tournier qui a embrassé la Réforme. Séparées par des générations mais unies par un mystérieux héritage, Ella et Isabelle vont renouer les fils du temps à deux voix.

Ce livre sera donc à lire pour la fin du mois de Janvier Nous discuterons alors tous ensemble durant la rencontre de nos ressentis. (sachez évidemment que s'il ne vous tente pas du tout, ou que vous l'abandonnez en cours de route, vous pouvez tout de même venir durant la rencontre, si vous le désirez, car nous discutons également durant un second temps de nos autres lectures ^^)

Les Fondatrices vous souhaitent à tous et à toutes une très belle lecture !

*********

Liste des inscrits pour la rencontre du 
vendredi 25 Janvier 2012 à 18h30
Au café du théâtre sur la place de la Comédie

Joyce
Arcaalea
Helena
Laura
Nathanaël
Fatimah
Blandine

N. B. : N'oubliez pas de nous avertir de votre présence par commentaire, facebook ou mail ^^

samedi 24 novembre 2012

Compte-rendu de séance du 26/10/2012

Rencontre autour des Tragiques d'Agrippa d'Aubigné



Organisation et impressions générales :
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Agrippa d'Aubigné n'a pas déchaîné les enthousiasmes avec ses Tragiques (c'est à n'y rien comprendre avec ce titre pourtant si alléchant !)! Et pourtant, cet auteur du XVIème siècle est toujours lu et étudié aujourd'hui. Il n'y avait donc que les organisatrices à cette réunion pour échanger bravement sur ce monument de la littérature. Mais trop de blabla (c'est parce que j'ai pas grand chose à dire)! Passons au livre en lui-même.

Autour de l'oeuvre :
Les Tragiques est un long poème en alexandrins organisé en plusieurs livres. Même si ce texte convoque une multiplicité de thèmes, l'axe principal demeure les guerres de religion entre catholiques et protestants qui agitèrent les temps troublés de la Renaissance. J'ai personnellement adoré la verve satirique d'Agrippa d'Aubigné dont il dirigeait parfois les traits contre des personnalités de premier plan comme Henri IV qu'il compare dans la partie consacrée aux Princes à "une putain fardée". L'utilisation de l'alexandrin confère une ampleur toute particulière à ce vaste cri alors transformé en plainte énergique qui traverse les siècles.
Arcaalea quant à elle, est demeurée hermétique à un style jugé trop obscur et peu propice à une lecture suivie et fluide. L'ouvrage nécessite également un travail préparatoire afin de pouvoir saisir les enjeux d'époque et les motifs de cette querelle religieuse qui trouva encore un écho vivace jusqu'au XVIIIème siècle.

Bilan :
 Merci d'être venus en nombre pour cette séance, nous ne nous y attendions pas! La prochaine fois, essayez de bien penser à vous inscrire parce qu'on n'avait pas pensé à réservé au café et la terrasse a manqué de sièges face à cette affluence inattendue! Merci également à tous ceux qui sont venus partager avec nous un repas au restaurant! C'était un moment très agréable! A refaire :)

 Bogoss <3